Encore une bénédiction québecoise qui nous tombe sur le coin de la face sans prévenir. Pile en plein dans notre figure continentale endormie par les vieilleries et la prétention que leur fétichisme gâteux draine dans le sillage de son arrière-train moribond.
Mais voilà, c’est comme ça depuis longtemps : de temps à autres le Québec nous envoie des bouquets de fleurs qui font du bien, histoire de nous dire que ça va bien. Que ce soit Pierre Lapointe, inclassable entre variété post-coïtale et existentialisme brumeux, Karkwa entre le sol déchiré du rock le plus terreux et les cieux des plus belles envolées poétiques, Misteur Valaire sur des dancefloors indescriptibles ou tant d’autres qu’on oublie de nommer… force est de constater que ce qu’à généré de meilleur la France en termes de musique ces dernières années, c’est le Québec.
Monogrenade est le nouveau ressortissant de cette Francophonie mondialisée qui nous obsède. Monogrenade nous a simplement explosé dans les mains et les oreilles, d’une détonation de toute beauté, puissante et musicale, folle comme un soir d’été. Et addictive comme les plus belles fesses de Paris (j’ai les noms, mais je ne dénoncerai personne).
Jetez vous immédiatement sur leur site, vous pourrez y écouter des titres, y télécharger gratuitement le titre “M’en Aller”, acheter leur album, regarder des clips (dont le très beau “Ce soir”), tomber amoureux.
Le groupe a sorti un premier EP en 2009, La Saveur des fruits et un album en 2011, Tantale. On attend le pied ferme leur venue en France !
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